| | | (#) l'écho de sa voix, comme une morsure vorace • fleur-de-lys | |  21.08.18 16:55 |
Fleur-de-Lys Kharnet  FLEUR-DE-LYS KHARNET ❝ we can sail away tonight on a sea of pure moonlight ❞ | Fleur-de-Lys, Fleurys pour les intimes, elle a 23 ans. Originaire de Anthripe, elle vit désormais à Aglasse. Elle fait partie de la guilde des érudits, dans laquelle elle évolue en tant que bibliothécaire. Elle est encore novice, mais est pressentie pour évoluer prochainement. Elle est célibataire et sans famille. Son rêve est de pouvoir reconstruire la bibliothèque de ses parents qui a été détruite pendant la guerre.
|
CALME
CRAINTIVE
APPLIQUÉE | GENTILLE
TIMIDE
SENSIBLE | SIMPLE
CURIEUSE
COMPRÉHENSIVE |
Elle a une peur panique du tonnerre depuis qu'elle est toute petite. Elle a un petit tic : elle entoure une mèche de ses cheveux autour de son index lorsqu'elle réfléchit ou est concentrée. Elle ne soutient pas, ou peu, le regard des personnes qui sont plus grandes qu'elle et qui ont donc tendance à l'impressionner. Elle a une tâche de naissance sur la hanche droite. Elle a une cicatrice sur le haut du crâne, à moitié dissimulée par ses cheveux ; on en voit l’extrémité si on y prête attention. | 
 |
Elle se souvient de la douceur de la voix de sa mère. Elle ne peut oublier le sourire bienveillant de son grand-père, ou encore la chatouille de la moustache de son père lorsqu'il l'embrassait tendrement. Fleur-de-Lys ne peut que se remémorer, désormais, ces doux instants avec beaucoup de nostalgie. Parce que, à présent, il n'y a plus rien. Que des souvenirs. Des mémoires qu'elle couche secrètement sur papier, pour ne jamais les oublier.
Fleur-de-Lys est née entourée par les immenses architectures de la belle ville d'Anthipre. Elle était la première enfant du couple d'érudits qu'était les Kharnet ; ils étaient tous deux de brillants bibliothécaires. Son père était passé maître et avait ouvert sa propre bibliothèque. D'abord modeste, il travailla dur pour embellir son trésor, avec l'aide de son père, lui aussi bibliothécaire. La passion des livres, de l'histoire, c'était presque le flambeau de la famille Kharnet.
Quelques années après la naissance de Fleur-de-Lys, un petit garçon nommé Lupin.
Ils eurent une vie presque paisible, banale, avec ses hauts et ses bas. Des personnes parfaitement normales vivant une vie simple.
Et ce bien malgré la guerre. Dont les dommages collatéraux ne tardèrent pas à les frapper.
C'est à l'orée de ses 21 ans que des soldats vinrent les trouver pour les faire évacuer ; il s'agissait d'amis de la famille. Ils sont partis avec précipitation, appréhension. Quitter toute une vie pour fuir et survivre. Fleur-de-Lys se souvient qu'elle cramponnait la main de son petit frère, alors âgé de 17 ans. Elle se souvient d'un projectile, elle se rappelle sa chute et la douleur lorsque sa tête a heurté le sol. Elle a un vague souvenir d'entendre la voix de son cadet hurler son nom, et celles, effrayées, de ses parents. Puis un brusque silence. Et puis plus rien, le trou noir.
Lorsqu'elle s'est réveillée, elle avait froid et mal à la tête.
Elle se rappelle du feu qui crépite en face d'elle, et de soldats inconnus tentant de se réchauffer par cette nuit fraîche. Fleur-de-Lys avait mis un moment avant de reconnaître la marque sur les armures des soldats ; ils appartenaient à l'ennemi d'Aziel.
On lui avait expliqué qu'elle avait été retrouvée dans une rue d'Anthipre, inconsciente avec une blessure à la tête. Elle avait porté une main à sa tête et elle avait senti une vive douleur par un simple effleurement. Visiblement, personne n'avait jugé utile de lui bander la tête ou de lui procurer quelques soins. Et elle n'avait guère besoin d'un miroir pour savoir que la substance séchée et collante sur le long de son visage n'était autre que son sang.
On ne la laissa même pas se nettoyer.
Fleur-de-Lys fut traînée sur les champs de bataille ; elle devait prodiguer des soins aux soldats blessés. Elle, elle voulait juste savoir où était sa famille. On lui raconta que si son travail était satisfaisant, ils la conduiraient à eux, dans un camp voisin. Elle y avait cru.
Et c'est sur le champ de bataille qu'elle fit la rencontre d'un grand brun au regard sombre, mercenaire couvert de sang, mais pas le sien. Elle était en train de bander les plaies d'un soldat à moitié inconscient lorsque son regard se planta dans celui du soldat à l'air peu commode. Elle avait suivi son regard, et sa réaction l'effraya.
Sans hésitation, absolument aucune, il prit la vie de cet homme qu'elle tentait vainement de sauver. Elle se souvient de la gerbe de sang éclaboussant sa robe et ses mains lorsque le soldat reprit son arme. Les yeux écarquillés, les larmes s'étaient simplement mis à couler le long de ses joues. Elle était tétanisée, elle tremblait de peur. Mais, contre toute attente, l'autre ne prit pas sa vie. Il se contenta de ligoter ses poignets et de l'emmener. Elle ne comprenait pas, mais la dureté de ses gestes, la violence de ses mots eurent tantôt fait de la convaincre qu'elle était considérée comme une ennemie par le soldat.
Fleur-de-Lys l'avait suivi sur le champ de bataille, trébuchant de nombreuses fois et s'étalant par terre ; elle était épuisée, vidée de tout espoir de revoir un jour sa famille. Et elle pleurait en silence, marchant dans l'ombre de l'individu.
Jusqu'à ce qu'il soit attaqué, à son tour. Il s'était débarrassé de ses assaillants, mais avait été sévèrement touché. C'est, à moitié affalé contre les débris d'un ancien bâtiment qu'il finit par la relâcher, la priant glacialement d'aller mourir. Elle aurait pu fuir, elle était libre.
Mais ironiquement, et bien que sa vie était en sursis, elle se sentait en sécurité à ses côtés. Une sécurité temporaire, en tant que prisonnière de guerre. Mais aller, seule, à travers les plaines dévastées, il ne fallait pas appartenir à la guilde des érudits pour savoir qu'elle n'aurait qu'une très infime chance de survivre.
Et la douleur déformant les traits de cet homme lui avait serré le coeur. Alors, plutôt que s'éloigner, elle s'était rapproché, et elle s'était attelée aux premiers soins.
Elle ne se souvient plus de la suite. Elle a juste un vague souvenir d'être tombée d'épuisement ; elle n'avait rien ingurgité depuis 3jours lorsqu'elle a rencontré ce soldat.
Qui répondait au nom de Skoll.
Elle s'était réveillée sous une petite tente de fortune, dans un camp militaire. On avait pansé ses blessures et on lui offrit de quoi se nourrir. Elle avait pleuré, de gratitude, de honte aussi. Puis on l'invita à regagner un lieu sûr, loin des champs de bataille. Mais elle avait peur ; la guerre était partout. C'est, en sortant, qu'elle aperçut ce fameux soldat qui s'apprêtait visiblement à partir.
Et avant de s'en rendre compte, elle était derrière lui, agrippant le bas de son vêtement, la tête basse. Elle avait peur, elle tremblait encore. Mais elle ne connaissait personne en ces lieux autre que cet ancien bourreau.
Fleur-de-Lys finit par devenir son ombre, le suivant partout où il allait. Elle ne lui était d'aucune utilité, et elle le craignait par dessus tout, mais elle se sentait en sécurité. Pire encore, elle s'était attachée à lui. Il fut une sorte de bouée de sauvetage dans le naufrage de sa vie.
Leur périple leur permit d'apprendre la mort de la famille Kharnet, massacrée par l'ennemi. La bibliothèque, comme toutes les autres échoppes alentours, avaient été brûlées. Il ne restait plus rien.
Fleur-de-Lys était devenue orpheline. De parents, de frère. Orpheline de vie.
Elle avait pleuré. Beaucoup. Il ne lui restait plus que ses yeux pour pleurer. Qu'allait-elle devenir ? Elle ne connaissait rien du monde, absolument rien.
Et ce fut finalement la main de Skoll qui la sauva.
Et elle le suivit, parce qu'il ne restait plus que lui.
Ses pas la conduisirent alors à Aglasse où sa nouvelle vie commencerait alors.
Elle y vit depuis ce jour. Et lorsqu'on annonça la fin de la guerre, qu'on proclama l'armistice, Fleur-de-Lys n'a rien pu faire de mieux que pleurer.
Elle aurait voulu que sa famille assiste à cet heureux dénouement, elle aussi.
 | C'est totalement par hasard que j'ai connu ce forum. J'ai stalké la demande d'un contact facebook et Colibri a parlé de Tempus qui allait ouvrir, et j'ai sauté sur ce petit trésor à venir et voilà, je suis là. Sinon moi c'est Moon, bientôt le quart de siècle, toutes mes dents. Et vous êtes parfaits ok  |
 |
| |  Invité | (#) Re: l'écho de sa voix, comme une morsure vorace • fleur-de-lys | | 21.08.18 17:28 |
Invité J'aime beaucoup le but de Fleur de Lys  Ce serait très intéressant qu'elle et Juliette puissent se rencontrer un jour. Bienvenue  |
| | | (#) Re: l'écho de sa voix, comme une morsure vorace • fleur-de-lys | | 21.08.18 20:50 |
Trudi Fallenshadow Hellow you  |
| | | (#) Re: l'écho de sa voix, comme une morsure vorace • fleur-de-lys | | 22.08.18 21:18 |
Ambre Beo'ke Princesse Zelda que faites vous ici ?
Non en vrai, ton personnage a l'air tout mignon ^^
Bon courage pour ta fiche et hâte de voir cette adorable demoiselle en action. |
| | | (#) Re: l'écho de sa voix, comme une morsure vorace • fleur-de-lys | | 27.08.18 19:09 |
Fleur-de-Lys Kharnet MERCI A TOUS POUR VOS PETITS MOTS CA M'A FAIT PLAISIR rdgvdfv j'espère qu'elle vous plaira sdfxd |
| |  Destinée | (#) Re: l'écho de sa voix, comme une morsure vorace • fleur-de-lys | | 28.08.18 11:24 |
Destinée Fiche validée
Mooh pauvre choupette ;O; je l'aime bien la petite Fleur-de-Lys j'espère qu'elle aura plus de chance pour la suite  Tes compétences sont les suivantes : et tu fais partie de la guilde des érudits!
|
| | Contenu sponsorisé | (#) Re: l'écho de sa voix, comme une morsure vorace • fleur-de-lys | | |
Contenu sponsorisé |
|
| Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
|
| |
|
